Ongewenst gedrag op het werk

Le harcèlement moral au travail

Près d’un travailleur sur dix dit avoir été confronté au harcèlement moral au travail. Le harcèlement moral au travail peut se comparer à une lente intoxication, et ses conséquences peuvent être terribles au niveau de la santé physique et psychique. Heureusement, il y a une bonne nouvelle : grâce à la bonne approche, on peut en effet apprendre à gérer ce type de comportements et les éviter à l’avenir.

Le harcèlement moral se caractérise par une atteinte à la dignité et à l’intégrité de la victime en raison d’un comportement hostile, dégradant, offensant ou humiliant. Le harcèlement moral a sur la victime d’importantes conséquences tant physiques que psychiques, mais peut également faire chuter l’ambiance de travail au sein de l’organisation à son niveau le plus bas.

Le management toxique est également une forme de harcèlement moral pouvant avoir un impact considérable sur l’organisation. Les conseillers en prévention de Cohezio et les formateurs de notre centre de coaching et de formation băo academy vous proposent les outils pour promouvoir une culture d’entreprise saine.

Le harcèlement sexuel

Une autre forme grave de comportement indésirable au travail est le harcèlement sexuel. Le harcèlement sexuel au travail se définit comme tout comportement non désiré verbal, non verbal ou corporel à connotation sexuelle et qui, volontairement ou non, porte atteinte à l’équilibre psychologique ou à l’environnement de travail, en particulier lorsqu’un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant est créé.

Au niveau verbal, certaines remarques à caractère sexuel peuvent être perçues de façon très dégradante, intimidante ou humiliante. Le harcèlement sexuel verbal apparaît souvent lorsque l’on fait des remarques ambiguës, et peut déboucher sur des insinuations à caractère sexuel ou des propositions indésirables. Au niveau non verbal, le harcèlement sexuel se manifeste notamment par des gestes, des attouchements, mais aussi de façon numérique au travers de mails par exemple. Ce type de comportements doit bien entendu être combattu.

Agressivité

La violence au travail se définit comme toute situation où une personne est menacée ou agressée psychiquement ou physiquement lors de l’exécution de son travail. Quelles sont vos obligations légales en tant qu’employeur et que peut faire Cohezio pour vous accompagner ?

Discrimination

La discrimination peut également être présente sur le lieu de travail. Les récentes modifications de la loi sur le bien-être renforcent les règles de protection des victimes et des témoins, abaissant ainsi le seuil de signalement d’une discrimination.

À qui peut-on s’adresser ?

Une personne confrontée à des comportements indésirables, qu’il s’agisse de harcèlement moral ou de harcèlement sexuel, peut s’adresser à

  • un manager ou l’employeur,
  • un conseiller en prévention aspects psychosociaux,
  • une personne de confiance. La personne de confiance peut, en toute confidentialité, accompagner individuellement la personne pour qu’elle apprenne à exprimer et à faire respecter ses limites. La personne de confiance peut non seulement offrir une première écoute, mais également informer et conseiller la personne quant aux différentes possibilités d’intervention (médiation, intervention auprès de la ligne hiérarchique…).
  • le comité pour la prévention et la protection au travail ou un délégué syndical.

Que peut faire l’organisation ?

Il est très important de prendre en compte la dimension collective et organisationnelle de la question. Plusieurs dimensions favorisent l’apparition et le développement de cette problématique, par exemple lorsque des emplois sont en jeu ou lorsque le management donne le mauvais exemple.

1
L’information

Parallèlement aux informations écrites et légalement obligatoires (définition du harcèlement moral et des comportements indésirables, causes, conséquences, obligations légales, etc.), nous conseillons également d’organiser des séances de sensibilisation permettant des échanges entre collaborateurs.

2
La clarification des fonctions et de l’organisation du travail

Les descriptions de fonction doivent être établies de façon claire et détaillée afin de ne pas comporter de missions contradictoires. Les tâches doivent être très clairement définies, afin de savoir aussi ce qui n’en fait pas partie. Il faut également préciser quelles sont les personnes qui interviennent dans ces missions et à quel titre.

Plus les procédures sont claires (que cela concerne le travail en tant que tel, le recrutement, les promotions, la mobilité…), moins cela risquera de créer un sentiment d’injustice chez les travailleurs, pouvant mener au sentiment d’être harcelé.

La culture organisationnelle doit clairement refuser tout manque de respect, les incivilités, les atteintes directes ou indirectes à la réputation d’autrui ou les insultes comme mode normal d’expression.

Cela suppose d’abord d’avoir défini ce qu’était concrètement le respect au niveau comportemental, mais cela suppose également une réaction rapide et systématique du management en cas de manque de respect.

3
La formation des collaborateurs et managers

Les formations en communication peuvent contribuer à améliorer les relations de travail. Elles permettent de développer certaines aptitudes : l’assertivité, la capacité de donner du feedback, la communication non violente, la gestion de conflits…

La formation des managers est particulièrement importante vu leur rôle central dans la gestion des conflits et éventuelles tensions. La principale cause d’un conflit qui dégénère en harcèlement moral provient souvent d’une réaction inadéquate de la ligne hiérarchique. Il est donc primordial d’outiller les managers pour qu’ils puissent jouer leur rôle délicat d’arbitrage et de médiation. Il faut aussi, et surtout, que le top management montre l’exemple.

4
Investir dans le management de soutien

Pour être productifs et heureux au travail, les collaborateurs ont besoin de ce que l’on peut appeler un management de soutien consistant à être particulièrement attentif aux besoins fondamentaux ‘ABC’ :

  • L’autonomie : à l’opposé de l’autonomie, on retrouve les instructions vagues concernant les objectifs, combinées à un micro-management des détails
    Les chefs toxiques sont sans cesse derrière vous mais n’ont aucune vision, ne prennent pas de décisions et brillent par leur absence aux moments cruciaux.
  • Le besoin d’appartenance : un traitement égal sans concurrence ni préférences
  • La compétence : savoir que l’on a confiance en vos compétences
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Le renforcement du collectif

Afin de favoriser un environnement où le harcèlement aura le moins de chances de se développer, (re)créer du collectif est également indispensable. Cela signifie que l’entreprise encourage le soutien social entre collègues, l’esprit d’équipe et les objectifs collectifs plus qu’individuels.

Favoriser la liberté d’expression dans le respect, consulter les collaborateurs pour certaines décisions (surtout dans la définition des normes de qualité du travail) renforcent la cohésion des travailleurs. L’objectif est de retisser des liens de solidarité et de confiance plutôt que d’encourager la concurrence individuelle.

Cohezio vous accompagne

Les conseillers en prévention de Cohezio et les formateurs de notre centre de coaching et de formation băo academy vous proposent les outils pour promouvoir une culture d’entreprise saine. Pour un accompagnement sur mesure autour de cette problématique, vous pouvez directement faire appel à nous.

Contact

N’hésitez pas à contacter sans engagement un conseiller en prévention aspects psychosociaux de Cohezio pour obtenir des conseils ou prendre rendez-vous. Pour ce faire, vous pouvez envoyer un e-mail à l’adresse fos@cohezio.be ou téléphoner au +32 (0)2 533 74 88 (du lundi au vendredi de 8h à 17h).

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