Prévenir les assuétudes au travail en ce mois de « Tournée Minérale »

Le mois de février est le mois de la tournée minérale, le moment idéal pour investir dans la prévention et la sensibilisation en matière d’alcool et de drogues au travail.

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Avec une moyenne de plus de 12 litres d’alcool par an, la Belgique se situe dans le peloton de tête de la consommation d’alcool en Europe1. Nous profitons dès lors de ce mois de « Tournée minérale » pour rappeler que la consommation d’alcool, de drogues et de médicaments peut avoir de lourds impacts sur la santé, le comportement et les relations sociales. Il serait illusoire de penser que ces effets n’ont pas d’incidence sur la sphère professionnelle. En tant qu’employeur, il est important d’investir suffisamment en la matière et de prévenir les comportements indésirables sur le lieu de travail.

Quand parle-t-on d’assuétudes en milieu professionnel ?

Les assuétudes en milieu professionnel renvoient au besoin malsain et à la dépendance à l’alcool, aux drogues ou aux médicaments psychotropes, entraînant des conséquences potentiellement néfastes sur la sécurité, la santé et le bien-être des collaborateurs et de leur entourage.

 

Toute consommation excessive de substances addictives impliquant des risques à court ou à long terme est en réalité considérée comme problématique. Les risques pour la personne souffrant d’une assuétude sont divers :

 

  • au niveau physique : insomnies, nervosité, perte de mémoire, perte de conscience, pathologies cardiaques…
  • au niveau psychique : problèmes de concentration, anxiété, tristesse, stress, sautes d’humeur, pensées suicidaires…
  • au niveau social : problèmes financiers, professionnels et/ou familiaux, conflits, isolement…

Incidence des assuétudes sur la sphère professionnelle

La consommation d’alcool, de drogues et/ou de médicaments psychotropes pendant le travail peut affecter la sécurité, la santé et le bien-être des travailleurs et de leur entourage. Lorsqu’un travailleur est sous l’influence de l’alcool ou de drogues sur son lieu de travail ou en télétravail, les conséquences peuvent se faire sentir à différents niveaux :

 

  • baisse de performance au travail : plus d’erreurs, temps de réaction augmenté, troubles de l’attention et de la coordination… ;
  • absentéisme plus important ;
  • risque accru d’accidents du travail et d’accidents sur le chemin du travail, tant en termes de fréquence que de gravité ;
  • au niveau de la collaboration entre travailleurs : risque de conflits, agressivité, difficultés d’intégration, problèmes d’organisation…

Législation

Secteur privé

Pour le secteur privé, une convention collective de travail (CCT 100) concernant la politique préventive en matière d’alcool et de drogues stipule que les entreprises doivent disposer d’une déclaration de politique ou d’une déclaration d’intention exposant les objectifs et les principes de base de leur politique de prévention. Cette déclaration doit être reprise dans le règlement de travail. Dans un deuxième temps, les procédures et règles internes pourront être intégrées dans la politique.

Secteur public

Conformément aux dispositions de la loi sur le bien-être, un employeur du secteur public est également tenu, lors de l’implémentation de sa politique de bien-être, d’éviter les risques d’assuétudes ou de les limiter au maximum s’ils se présentent. L’élaboration d’une politique en matière d’assuétudes est très utile à cet égard. Lors de l’élaboration de cette politique, les employeurs du secteur public peuvent s’inspirer des principes de la CCT 100.

Politique préventive en matière d’alcool et de drogues

Si vous souhaitez aborder un problème d’assuétude avec un collaborateur au sein de l’organisation, il est préférable de se baser sur ses performances de travail et ses relations de travail. L’assuétude sera traitée de façon similaire à tout autre problème de fonctionnement, à l’aide de rapports de faits écrits pour une efficacité accrue.

Les 4 piliers de la politique de prévention

La philosophie générale de cette politique est la prévention, le signalement rapide des faits et la remédiation des problèmes de fonctionnement dus à l’alcool et aux drogues.

 

  1. Information et prévention. Il est important que les managers et les travailleurs soient informés de la politique de prévention mise en place en ce qui concerne la problématique des assuétudes. L’objectif est de pouvoir détecter à temps les situations problématiques afin de pouvoir y réagir de façon adéquate.
  2. Règles. L’élaboration de règles pour le personnel en matière de consommation d’alcool et de drogues, à inclure dans le règlement de travail. Ces règles fixent des limites claires que chacun doit respecter pour éviter les problèmes de fonctionnement.
  3. Procédures. L’élaboration de procédures à suivre quand un dysfonctionnement au travail ou un non-respect de ces règles est constaté. Qui constate ? De quelle manière ? Qui prévenir ? Quel suivi apporter ?
  4. Soutien. Selon le cas, on peut faire appel au conseiller en prévention-médecin du travail, au conseiller en prévention-aspects psychosociaux, à la personne de confiance, au service RH, etc. pour accompagner le travailleur confronté à un problème d’assuétude. Ce soutien doit toujours être proposé avec la garantie totale de la confidentialité et du respect de la vie privée.

Cohezio vous accompagne…

Nos médecins du travail et conseillers en prévention-aspects psychosociaux peuvent vous assister de différentes manières dans la prévention des assuétudes :

 

  • Analyse des risques psychosociaux. Collaboration à l’élaboration, l’évaluation et/ou l’adaptation d’une politique de prévention en matière d’assuétudes.
  • Accompagnement de l’entreprise dans l’élaboration d’une politique interne de prévention et de gestion des assuétudes au travail. Cet accompagnement peut prendre plusieurs formes :
    • Mise à disposition d’un guide pratique, checklists et formulaires permettant à l’entreprise de créer elle-même sa politique en la matière.
    • Avis rendu par un conseiller en prévention-aspects psychosociaux sur la politique créée au sein de l’entreprise
    • Participation à un groupe de pilotage ayant pour objectif la création d’une politique en matière d’assuétudes.
  • Sensibilisation à destination des travailleurssur les causes et conséquences des assuétudes au travail. Cohezio propose à ses clients un large éventail de matériel de sensibilisation via Cohezio4u.
  • Sensibilisation à destination de la ligne hiérarchiquesur les signaux d’alerte et la meilleure manière de gérer ce type de situations.

Soutenez la « Tournée Minérale » dans votre entreprise en sensibilisant vos collaborateurs sur les méfaits de l’alcool sur la santé

Même consommé de façon modérée, l’alcool n’est pas sans risque pour le corps. Bien que largement socialement accepté et souvent perçu comme une manière de se détendre ou de profiter des moments conviviaux, ses effets à long terme sur la santé sont souvent sous-estimés.

 

L’alcool, même ingéré en petites quantités, peut affecter de nombreux systèmes du corps de manière insidieuse, et ce, même en dehors des périodes de consommation excessive :

 

  • Sur le cerveau : L’alcool affecte la mémoire, diminue la capacité de concentration et augmente le risque de troubles neurologiques.
  • Sur le foie : Les effets toxiques de l’alcool peuvent aller d’une simple accumulation de graisses (stéatose) à des lésions irréversibles comme la cirrhose.
  • Sur le cœur : Une consommation régulière accroît les risques de maladies cardiovasculaires, d’hypertension et d’accidents vasculaires cérébraux.
  • Sur le poids et la peau : Les calories de l’alcool, souvent oubliées, perturbent le métabolisme et peuvent entraîner une prise de poids et des problèmes de peau comme les rougeurs ou l’acné.

 

Mathieu Versée, notre Knowledge Manager Direction Medicale chez Cohezio, ajoute :

« L’alcool augmente de manière significative le risque de plusieurs cancers tels que le cancer des voies respiratoires, celui du foie, de l’estomac et du gros intestin. Même à moins d’une consommation par jour, il augmente également le risque de cancer de la bouche et du pharynx, du sein et de l’œsophage.

Les études montrent qu’il n’existe pas de seuil complètement sans danger et ce même à très petites doses. Réduire ou arrêter sa consommation peut donc avoir des bénéfices immédiats et à long terme. Informez vos collaborateurs à ce sujet ! »

Mettez en avant les bienfaits de mettre le corps en pause

Prendre une pause avec l’alcool ne signifie pas renoncer à tout plaisir. Bien au contraire, cela peut être l’occasion de redécouvrir une multitude d’autres plaisirs, souvent plus sains et plus durables.

 

En suspendant sa consommation d’alcool, on ouvre la porte à des bénéfices insoupçonnés qui vont bien au-delà de la simple amélioration de sa santé physique. Ce choix peut en effet enrichir de manière significative plusieurs aspects de la vie quotidienne professionnelle et privée, qu’il s’agisse de votre bien-être général, de votre énergie ou même de vos relations sociales :

 

  1. Amélioration du sommeil
    En supprimant l’alcool, vous pourrez bénéficier de nuits plus réparatrices. L’alcool perturbe les cycles de sommeil, notamment le sommeil profond, ce qui peut laisser une sensation de fatigue au réveil.
  2. Un regain d’énergie
    Sans l’effet dépressif de l’alcool sur le système nerveux, vous ressentirez rapidement un regain de vitalité, idéal pour aborder vos journées avec entrain.
  3. Une peau plus lumineuse
    L’alcool déshydrate et crée des inflammations. En l’éliminant, la peau retrouve plus facilement éclat et tonicité.
  4. Moins de risques pour la santé
    Réduire l’alcool diminue l’inflammation générale dans le corps, ce qui réduit également les risques de maladies chroniques comme le diabète ou les cancers.
  5. Des économies non négligeables
    Une pause avec l’alcool peut aussi faire du bien à votre portefeuille. Si vous êtes un habitué des restaurants ou des bars, vous noterez rapidement la différence.

 

En résumé, chaque petit effort pour limiter l’alcool peut avoir un impact significatif, que ce soit sur le court ou le long terme.

Comment rester socialement inclus sans consommer d’alcool

L’un des plus grands défis lorsque l’on réduit l’alcool est d’éviter de se sentir exclu dans les moments sociaux. Heureusement, les alternatives non alcoolisées sont de plus en plus nombreuses et offrent des options élégantes et savoureuses, parfaites pour trinquer sans se priver. Si vous devez organiser des réceptions de fin ou de début d’année, proposez des alternatives aux boissons alcoolisées à vos collaborateurs tels que :

 

  1. Les vins sans alcool
    Des marques comme Vintense proposent des vins désalcoolisés élaborés à partir de véritables cépages. Que ce soit un blanc, un rosé ou un effervescent, ces vins offrent une expérience gustative raffinée et permettent de profiter pleinement des moments festifs.
  2. Les mocktails sophistiqués
    Pourquoi ne pas opter pour un Virgin Mojito ou un Spritz sans alcool ? Les mocktails, aussi créatifs que leurs équivalents alcoolisés, allient fraîcheur et complexité pour un plaisir sans modération.
  3. Les bières sans alcool
    Disponibles dans une large gamme de styles (IPA, blonde, etc.), les bières sans alcool sont une alternative parfaite pour les amateurs de houblon.
  4. Les eaux infusées et kombuchas
    Si vous recherchez une alternative naturelle et bénéfique pour la santé, les eaux infusées aux fruits ou le kombucha, une boisson pétillante fermentée, sont d’excellents choix.

 

Grâce à ces nombreuses options, il est possible d’organiser des cocktails ou réceptions professionnelles et partager des moments festifs tout en respectant le choix de sobriété de vos collaborateurs.

Comme Cohezio, encouragez vos collaborateurs à participer à la Tournée Minérale…

Dès le 1er février, Cohezio en partenariat avec la société Neobulles, spécialiste des boissons sans alcool en Belgique, offrira à chaque collaborateur désirant participer à la Tournée Minérale, un « VIRGIN Starter Pack » composé de boissons sans alcool ou d’alternatives désalcoolisées qui leur permettra de relever le défi de ce mois sans alcool en toute convivialité. Car mettre son corps en pause en réduisant l’alcool n’est pas un renoncement, mais un choix positif qui ouvre la porte à de nouvelles expériences.

 

Alors, prêt à relever le défi ?