26 mai 2016
En plus des personnes atteintes du diabète, 6,5% de la population adulte se trouvent dans la ‘zone grise’, caractérisée par un processus de transformation du glucose visiblement perturbé et un taux de sucre dans le sang légèrement trop élevé (glycémie > 100-110 à jeun) mais pas aussi élevé qu’en cas de diabète (glycémie > 126 à jeun). C’est ce que l’on appelle une tolérance au glucose altérée ou ‘prédiabète’. Ce groupe de personnes court un risque important de développer un diabète de type 2 à relativement court terme.
Aux États-Unis, on estime que 50 (voire) 80% des classes socio-économiques les plus faibles souffrent de prédiabète ! Cette situation est une véritable bombe à retardement. Le prédiabète est aussi très silencieux et ne se manifeste par aucun symptôme. Mais alors, où est le problème diront certains ? Pourquoi intervenir alors qu’il n’y a pas de symptômes ?
Le problème se situe à trois niveaux :
Par ailleurs, le prédiabète est également associé au surpoids, à l’obésité et à toutes les conséquences qui s’ensuivent.
Le dépistage du prédiabète est donc primordial. Les patients sont encore trop souvent sous-informés en cas de valeurs glycémiques légèrement anormales. De nombreux patients ne sont informés que lorsque la véritable forme du diabète s’est déjà installée, ou quand il est quasi trop tard pour améliorer la situation. Les patients devraient déjà recevoir des informations détaillées et être avertis en cas de valeurs légèrement trop élevées.
Vous êtes en bonne voie de développer le diabète. Vous devez absolument adapter votre mode de vie !
L’obésité et le manque d’activité physique semblent être les grands coupables. En présence d’un ou plusieurs des facteurs de risques suivants, il y a un risque accru de développer un prédiabète et in fine un diabète de type 2 :
Dr Mathieu VERSEE,
Conseiller scientifique et Conseiller en prévention – Médecin du travail